Tous les États sont affectés par la traite des êtres humains en tant que pays d’origine, de transit ou de destination des victimes. Selon le rapport de l’Organisation Internationale du Travail, 21 millions de personnes dans le monde sont victimes de travail forcé.
Du 27 février au 4 avril 2023 s’est tenue la 52e session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. Durant près de 6 semaines, le Conseil a examiné un nombre important de dossiers géographiques et de dossiers thématiques. Des panels et des débats interactifs, intéressant la situation des droits humains partout dans le monde, ont également étoffé l’agenda de cette session ordinaire.
D’après le Conseil norvégien pour les réfugiés, « la guerre en Ukraine a mis en évidence l’immense fossé entre ce qui est possible lorsque la communauté internationale se rallie derrière une crise et la réalité quotidienne des millions de personnes qui souffrent loin des projecteurs. » En effet, alors que la situation en Ukraine a suscité une attention médiatique et diplomatique aux quatre coins du monde, nombreux sont les dirigeants africains qui ont déploré le manque de solidarité de la communauté internationale au sujet des guerres qui font rage sur leur continent.
Après 17 ans de consultations et de négociations, un accord est intervenu ce 4 mars sur le texte d’un traité sur la protection de la biodiversité marine en dehors des juridictions nationales, ou encore « Traité sur la haute mer ». Cette avancée devrait contribuer à la mise en œuvre concertée des objectifs de protection définis lors de la COP 15 sur la diversité de décembre 2022.
La soixante-septième session de la Commission de la condition de la femme a eu lieu du 6 au 17 mars 2023. Combler l’écart important entre les sexes en matière d’innovation et de technologie était son thème prioritaire et a fait l’objet des travaux de cette 67e session .
Lundi 20 mars 2023, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié son sixième rapport qui est une synthèse des travaux scientifiques effectués sur l’environnement et le climat des huit dernières années. C’est un véritable cri d’alarme.
Le Commissaire général a accepté l’invitation de l’APNU et de l’université Saint-Louis de rencontrer les étudiants en droit et en science politique. Mr Philippe Lazzarini a répondu aux questions directes des étudiants dans un langage sans détour, et expliqué la situation inextricable de l’organisation.