Situation en Syrie: communiqué de presse du Conseil de sécurité
Voici la déclaration à la presse faite ce 17 décembre par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de décembre, Mme Linda Thomas-Greenfield (États-Unis):
Les membres du Conseil ont réaffirmé leur ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie et ont exhorté tous les États à respecter ces principes. Ils ont également souligné la nécessité pour la Syrie et ses voisins de s’abstenir mutuellement de toute action ou ingérence susceptible de porter atteinte à leur sécurité respective.
Les membres du Conseil ont souligné l’importance de la lutte contre le terrorisme en Syrie et ont également rappelé les obligations qui incombent à toutes les parties en application des résolutions du Conseil relatives à la lutte contre le terrorisme, en particulier les résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015), et relatives à la situation en Syrie. Ils ont en particulier souligné qu’il importait d’empêcher l’EIIL (également connu sous le nom de Daech) et d’autres groupes terroristes de rétablir leurs capacités et d’empêcher qu’ils trouvent refuge en Syrie. Les membres du Conseil ont insisté sur le fait que la Syrie devait respecter toutes les résolutions pertinentes du Conseil relatives aux armes non conventionnelles. Ils ont demandé à la Syrie de participer à l’action menée à l’échelle internationale.
Les membres du Conseil ont réaffirmé l’obligation de respecter les droits humains, y compris le droit de demander justice, et le droit international humanitaire en toutes circonstances, notamment en autorisant et en facilitant l’accès humanitaire, et ont exhorté la communauté internationale à soutenir davantage les efforts déployés par l’ONU et par les organisations humanitaires pour accroître l’aide humanitaire apportée aux civils qui sont dans le besoin partout en Syrie. Les membres du Conseil ont exprimé leur solidarité avec les victimes, les familles, les personnes disparues et le peuple syrien.
Les membres du Conseil ont réitéré leur soutien à la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) et à l’exécution de son mandat et ont appelé les parties à s’abstenir de toute activité susceptible de mettre en péril la sûreté et la sécurité des soldats de la paix et de leurs infrastructures. Ils ont également appelé au respect de l’Accord sur le dégagement de 1974, notamment des principes relatifs à la zone de séparation, et ont fait valoir l’obligation pour toutes les parties de respecter pleinement les termes de cet accord, de maintenir le calme et d’apaiser les tensions.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que l’inviolabilité des locaux et du personnel diplomatiques et consulaires le cas échéant doit être respectée en toutes circonstances, conformément au droit international.