Communiqué de la Coalition Climat au sujet du dernier rapport du GIEC
A l’occasion de la sortie ce 28 février du dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), la Coalition Climat qui rassemble plus de 80 ONG belges, dont l’APNU, a publié le communiqué suivant:
GIEC : Les scientifiques tirent, encore et plus fort, la sonnette d’alarme 28 février 2022. Le GIEC a dévoilé le deuxième chapitre de son nouveau rapport d’évaluation sur les impacts du changement climatique. Les conclusions sont claires et nettes : les impacts du dérèglement climatique seront encore plus rapides et plus lourds que prévu. Les inondations dramatiques de juillet 2021 ont été une illustration explicite de ces conséquences dans notre pays. La Coalition Climat exige que la Belgique prenne ses responsabilités, en réduisant rapidement ses émissions de gaz à effets de serre (GES) et en soutenant les pays du Sud dans leurs politiques d’adaptation et de transition. “L’inaction n’est plus une option”, selon Nicolas Van Nuffel, président de la Coalition Climat. “Non seulement elle tue mais elle coûtera des milliards à l’économie belge et aura de lourdes conséquences pour les générations futures.” La Coalition Climat propose plus de 100 solutions pour lutter contre la crise climatique. “Notre mémorandum “pour un Green New Deal belge” offre des solutions climatiques qui prennent en compte les principes d’une transition juste, la réduction des inégalités sociales et d’ autres formes de discrimination tout en faisant de la nature une alliée.” Combiner le social et la nature pour bâtir une société résiliente La Belgique aussi connaît désormais les conséquences dramatiques du dérèglement climatique. Des politiques ambitieuses en matière d’adaptation et de résilience doivent urgemment être mises en place. D’une part, elles doivent reposer sur des politiques socialement justes. “On l’a vu l’été dernier, ce sont les plus précaires qui sont les plus affectés par les conséquences du réchauffement planétaire. Par ailleurs, la crise climatique renforce les inégalités.” explique Nicolas Van Nuffel. “Ces réalités doivent être au cœur de toutes les politiques climatiques.” D’autre part, le rapport fait état des liens existants entre l’urgence climatique et la destruction de la biodiversité, l’une aggravant dramatiquement l’autre. “Il est essentiel de montrer plus de considération envers les écosystèmes qui sont nos plus grands alliés, spécifiquement en matière d’adaptation ». La solidarité internationale comme principe clé Ce rapport souligne également l’importance d’un soutien juste et suffisant pour les pays les plus vulnérables à la crise climatique. Alors qu’ils en subissent les plus lourdes conséquences, ces pays sont les moins responsables de la crise climatique. “Une première solution serait tout simplement que les pays riches respectent leurs promesses en termes de financement climat international”, rappelle Nicolas Van Nuffel. L’autre dossier mis en relief par le nouveau chapitre du GIEC est la question des “pertes et préjudices” et de l’assistance aux victimes des changements climatiques. Au boulot! |